Les LED sont-elles nocives pour la
santé ?
Anses - octobre 2010
Réponses & articles
Mon avis
- A noter que l'Anses avait procédé en plaçant
l'oeil de
l'utilisateur à 20 cm de la source lumineuse et dans l'axe de la
vision.
Mes recommandations
- Ne pas diriger les lampes de poche (surtout celles à LED)
vers les yeux...et le dire aux enfants...
- Pour les autres "lampes", privilégier les lampes à
LED à couleur chaude (blanc s'approchant du blanc des ampoules
"classiques"), donc contenant moins de bleu (rayonnement bleu qui
semble dangereux, surtout pour les yeux des enfants)..
Extraits du rapport
(PDF,
300 pages) de l'Anses :
Les effets aggravants de la
lumière bleue sur la dégénérescence
maculaire liée à l’âge (DMLA) sont fortement
soupçonnés et issus d’observations convergentes sur des
modèles expérimentaux. Les études
épidémiologiques réalisées à ce jour
n’ont pas permis de conclure du fait de leur manque de précision
sur l’évaluation de l’exposition et sur les données
relatives à la prédisposition individuelle.
Trois populations plus
particulièrement sensibles au risque ou particulièrement
exposées à la lumière bleue ont été
identifiées :
- les enfants (en
raison de la transparence du cristallin) et les personnes aphakes (sans
cristallin) ou pseudophakes (cristallin artificiel) qui ne filtrent pas
(ou peu) les courtes longueurs d’ondes (notamment la lumière
bleue) du fait de leur cristallin ;
- les populations sensibles à la lumière : patients atteints de certaines maladies
oculaires (par exemple la DMLA) et cutanées, patients
consommant des substances photo-sensibilisantes, etc. pour lesquels la
lumière bleue peut être un facteur aggravant de leur
pathologie ;
- les populations particulièrement exposées aux
LED (certaines populations de travailleurs : installateurs
éclairagistes, métiers du spectacle, etc.) qui sont
soumises à des éclairages de forte intensité, et
sont donc susceptibles d’être exposées à de grandes
quantités de lumière bleue.
Risque lié à l’éblouissement :
En éclairage d’intérieur, il est admis qu'une luminance
supérieure à 10 000 cd / m²18 est
visuellement gênante quelle que soit la position du luminaire
dans le champ visuel. En
raison notamment du caractère ponctuel de leur surface
d’émission, les LED peuvent
présenter des luminances 1 000 fois plus élevées.
Le niveau de rayonnement direct de ce
type de source peut ainsi largement dépasser le niveau
d’inconfort visuel, bien plus
qu’avec les éclairages dits « classiques »
(halogènes, lampes basses consommation).
Aussi, l'Anses recommande :
- que
seules les LED appartenant à des groupes de risques similaires
à ceux
des éclairages traditionnels soient accessibles pour le grand
public ;
- que
les éclairages les plus à risque soient
réservés à des utilisations
professionnelles dans des conditions permettant de garantir la
sécurité
des travailleurs ;
- de diminuer les intensités lumineuses perçues, afin
de limiter les risques d'éblouissement ;
- d'éviter l'utilisation de sources de lumière riches
en couleur bleue dans les lieux fréquentés par les
enfants.
Une
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Note
- L'Anses
(Agence nationale de
sécurité sanitaire (alimentation, environnement et
travail)) est née de la fusion entre l'Afssa et l'Afsset